Questo sito web ed i sui contenuti sono esenti da cookie, pubblicità invasiva, occulta, subdola, eticamente scorretta e pure da files geneticamente modificati: per una libera informazione in un libero Stato. -
- No Malicious softwares, coookies, phishings, trojans etc. -

ref:topbtw-261.html/ 28 Marzo 2016/B

" Quando una goccia d'olio fa traboccare il vaso.. "

La battaglia dell'olio..

Il procedimento adottato per la contraffazione, in sintesi, è il seguente:
vengono importati oli grezzi provenienti da Spagna, Grecia e Tunisia sfruttando il loro basso costo di produzione (derivante sia da metodi di coltivazione iper-intensivi che dalla scarsa remunerazione del lavoro);
in secondo luogo, dal momento che tali oli risultano essere di bassa qualità, vengono miscelati con basse quantità di oli realmente italiani e successivamente “deodorati” (cioè trattati attraverso lavaggi chimici, non ammessi per legge per l’olio extravergine) in modo da modificarne le caratteristiche organolettiche, correggendone quindi i difetti.

Il piano di sorveglianza attivato a livello nazionale sulle aziende produttrici attraverso un campionamento di olio su tutto il territorio italiano ha prodotto risultati allarmanti:
rispetto alla non conformità secondo il limite di 30 mg/kg degli Esteri Alchilici ( AE) - Alchil Esteri - come previsto dal decreto Sviluppo ,
ben il 49% del totale esaminati, sono risultati non conformi (di questi il 54% provenienti dal Sud, il 24% dal Nord e il 22% dal Centro Italia ) e il 51% conformi (27% dal Sud, 33% dal Nord e 40% dal Centro).

Nel settore delle frodi sanitarie (prodotti contraffatti, sofisticati, adulterati e potenzialmente dannosi per la salute) solo la Guardia di Finanza nel 2012 ha sequestrato beni per un totale di 10.649.040 chili:
di questi il 74% (8.195.709 chili) erano rappresentati dall’olio.

Numerose anche le operazione del Nucleo Agroalimentare della Forestale che hasequestrato 450 tonnellate di olio extravergine di oliva deodorato destinato a essere commercializzato per un valore di circa 4 milioni di euro e dei Nas che hanno recentemente sgominato un’organizzazione che operava tra Toscana e Lazio e sequestrato :
2.500 litri di olio d’oliva privi di rintracciabilità,
5.000 litri di olio contraffatto e dichiarato extravergine, barattoli di betacarotene e decine di chili di clorofilla, sostanze con cui si tramuta fraudolentemente l’olio di semi in olio extravergine di oliva.

L’obiettivo del processo di deodorazione è quello di eliminare il forte odore, il gusto acre e l’eccessiva acidità derivanti da una cattiva conservazione delle olive raccolte, che vengono lasciate per lungo tempo sotto al sole in cumuli oppure stipate nei cassoni degli autocarri favorendo la formazione di alcol metilici ed etilici degli acidi grassi attraverso un processo di fermentazione;
infine, questi oli “taroccati” vengono imbottigliati e la bottiglia viene sommersa da riferimenti all’italianità del prodotto, in modo da rendere graficamente meno evidente l’etichetta sulla quale deve essere obbligatoriamente riportata la dicitura di “miscela” per gli oli così ottenuti.


" Il "basta " della Tunisia.."

Dopo la trasmissione di "Ballaro" i Tunisini protestano e dicono "BASTA"..
Ecco come..
Scrive Sofiene Ahres su "Business News :

"Linciaggio mediatico dell'olio d'oliva tunisino: ora BASTA"

..."Depuis quelque temps, l’huile d’olive tunisienne fait l’objet d’une campagne médiatique agressive et mensongère dans laquelle la qualité de notre produit national est remise en question.

L’apothéose a été atteinte le 15 mars 2016, pendant l’émission télévisée « Ballarò », qui est passée sur la chaine publique italienne RAI3 à une heure ou des millions de séniors confortablement installés sur leur sofa ont suivi une journaliste qui s’était déplacée jusqu’à une petite huilerie tunisienne, dans la ville de Zaghouan, pour montrer à ses compatriotes les conditions sanitaires et d’hygiène dans une culture intensive ainsi que dans une huilerie tunisienne.

Sur le plateau de l’émission étaient présents également M. Salvini président du parti d’extrême droite populiste italien, Lega Nord ainsi que Zefferino Monini PDG d’une grande entreprise familiale d’huile d’olive, la Monini Spa.

Pendant les rares instants de l’émission où on l’a laissé parler librement, M. Monini a exprimé sa désapprobation quant à la qualité du travail de la journaliste le qualifiant de superficiel et de partiel.

Après l’émission, M. Monini a continué en déclarant :
« Les généralisations ne font jamais du bien à la vérité et à la vraie information.
L’huile d’olive extra vierge de bonne qualité peut être produite en Italie mais également en Tunisie et la même chose vaut pour celle de mauvaise qualité ».

Alors pourquoi cette campagne mensongère qui dure depuis des mois a-t-elle gagné en intensité ces jours-ci ?

Bruxelles, 17 septembre 2015:
la commission Européenne vient d’adopter une proposition législative qui autorise un accès temporaire supplémentaire d’huile d’olive en provenance de Tunisie au sein du marché européen afin de soutenir la reprise économique tunisienne en cette période de difficultés.

La commission Européenne a proposé de mettre à disposition, jusqu’à la fin 2017, un contingent de 35.000 tonnes par an d’huile d’olive que la Tunisie pourrait exporter vers l’UE et ce, sans taxes douanières, en plus des 56.700 tonnes déjà prévues dans l’accord d’association entre l’UE et la Tunisie, pour un total de 91.700 tonnes annuelles.

« Les circonstances exceptionnelles appellent des mesures exceptionnelles.
La réponse d’aujourd’hui, est un signal fort de la solidarité de l’UE avec la Tunisie qui peut compter sur notre soutien »,

avait déclaré Federica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

Cette proposition a ensuite été transmise au parlement Européen pour l’adoption formelle qui a eu lieu durant la séance plénière du 10 mars 2015.
Ce quota d’urgence a été adopté par 500 voix pour, 107 contre et 42 abstentions.

Rappelons que les relations commerciales entre l’UE et la Tunisie sont encadrées par l’accord euro-méditerranéen d’association qui a été signé en 1995 et qui prévoit un contingent annuel de 56.700 tonnes d’huile d’olive que la Tunisie a le droit d’exporter vers l’Europe sans surtaxes douanières (1,24 euro/kilo).
Cet accord a posé les bases d’une zone de libre-échange avec une libéralisation progressive de l’agriculture.

Bien évidemment, certains producteurs d’huile d’olive européens ont une toute autre perception de la question du quota d’urgence tunisien.

En Italie, par exemple, la réaction de la communauté agricole, qui n’a pas caché son «inquiétude», a été la plus vive. Déjà affaiblie par la catastrophique infection bactérienne Xylella fastidiosa qui a frappé les oliveraies de la région de Puglia (Pouilles), la plus importante zone productrice d’huile d’olive du pays et ou environ 800.000 arbres ont été infectés l’année passée, cette communauté voit, maintenant, l’huile « Extra-union » arriver en masse sur leur marché.

Une campagne de mobilisation a donc été lancée par l’organisation paysanne Coldiretti.
Cette campagne a été renforcée par plusieurs personnalités et partis politiques qui ont joint leur voix au mécontentement.
Les médias publics italiens leur ont ensuite emboité le pas pour arriver là où nous sommes aujourd’hui.
Une escalade dangereuse.

Le parlementaire européen, Salvo Pogliese, a employé le mot « massacre » pendant son intervention devant le parlement Européen pour décrire cet accord.
Certains médias parlent d’invasion, d’autres parlent de siège de l’huile d’olive italienne.

David Borelli, parlementaire européen du mouvement Cinque Stelle, a quant à lui souligné dans une déclaration que les grands bénéficiaires de l’accord sont les grands groupes industriels qui achèteront cette huile à un prix très bas (3,2 eurokilo) en comparaison avec le coût de production en Italie qui tourne autour d e 5 euros le kilo.

Ces grands groupes, se sont fait, très souvent prendre la main dans le sac pour fraude commerciale et faux étiquetage de leurs produits.

En effet, comme le souligne un article du New York Times paru le 27 février 2015, les articles en provenance d’Italie avec l’étiquette « made in Italy » ne le sont pas toujours.

Selon l’agence italienne de presse ANSA, l’union européenne consommerait chaque année 1.165.500 tonnes d’huile d’olive parmi lesquelles 1.032.600 tonnes sont produites par des pays de l’union tels que l’Espagne et la Grèce.

Le reste, environ 132.800 arrivent de pays extra-UE, comme la Tunisie qui fournira à partir de l’année en cours 91.700 tonnes par an jusqu’en décembre 2017, comme nous l’avions déjà indiqué ;
soit 7,8 % de la consommation totale en Europe.

La réponse Tunisienne à cet acharnement médiatique n’est pas arrivée par les voix officielles mais par celle d’associations et de personnages de la vie publique, comme le président de l’association Forza Tounes, Souhail Bayoudh, qui a vivement critiqué la passivité des autorités tunisiennes face à cette affaire et dit vouloir lancer une campagne intitulée
« l’huile comme le poisson n’a pas de nationalité »
pour contre carrer cette campagne immorale, selon ses dires.

Mourad Fradi, président de la chambre de commerce Tuniso-italienne a également réagi sur plusieurs radios et a exhorté le ministre de l’Agriculture à créer une Task force pour communiquer sur l’excellente qualité de huile d’olive en Tunisie et sur sa renommée internationale.

Il a également souligné que, très souvent, les médias Italiens sont incapables de décrire la réalité Tunisienne,
« c’est à croire qu’ils parlent d’un autre pays » a-t-il martelé.
En effet, en regardant l’émission « Ballaro » du 15 mars 2016, il parait dangereux de consommer de l’huile d’olive en provenance de Tunisie.

Cette huile extra vierge a obtenu plusieurs médailles d’or au concours international de l’huile d’olive extra vierge organisé par l'Association japonaise des sommeliers de l’huile d’olive (OSAJ) lors du salon Foodex qui a eu lieu du 6 au 9 mars 2012 à Tokyo.

Ces deux dernières années, la Tunisie est devenue le premier producteur mondial d’huile d’olive.
Après une saison 2014/2015 exceptionnelle, la Tunisie prévoit, pour 2015/2016, une nette régression de la production d’huile d’olive pouvant atteindre 60%. La cueillette des olives pour la nouvelle saison a atteint un taux d’avancement évalué à 40%, indique le ministère de l’Agriculture, dans son communiqué du 4 janvier 2016.

Les prévisions tablent sur une production d’environ 150.000 tonnes d’huile d’olive, contre 340.000 lors de la saison 2014/2015.

Une régression qui se fera sentir sur l’économie du pays, déjà mise à mal par :
le terrorisme, la production de phosphate à l’arrêt, par un tourisme en réanimation et maintenant encore par cette guerre des mots qui gagne en intensité et qui a pris une tournure politique chez nos amis italiens.

Aujourd’hui, un baril de pétrole contient 159 litres et coute 42 dollars.
Le même baril rempli d’huile d’olive vaudrait 622 dollars sur le marché international.
Nous avons la chance de cultiver ce produit de grande qualité, il suffirait de savoir le mettre en valeur.
Du 13 au 15 Avril 2016 aura lieu le salon international de l’alimentation à Montréal (SIAL) puis viendra le (SIAL) de Paris, la Tunisie ne peut pas se permettre d’être visiteur au cours de cette manifestation.
Elle se doit d’être bien présente et actrice.

« Avec amertume, nous constatons encore une fois l’occasion manquée du service public Italien d’offrir un cadre objectif, dans le but d’informer sans alarmer et sans fabriquer de superficielles et inutiles guerre saintes contre tout ce qui n’est pas cent pour cent « made in Italy », même s’il est clair que les olives produites en Italie ne pourront guère satisfaire notre demande interne » a déclaré Zefferino Monini.

... " Con amarezza, constatatiamo ancora una volta che il servizio pubbblico italiano ha perso l'occasione di offrire un quadro obiettivo, al fine di informare senza allarmare e senza fabbricare delle superficiliatà ed inutili guerre sante, contro tutto cio' che non é 100% "made in Italy" , anche se é chiaro che le olive prodotte in Italia non potranno affatto soddisfare la nostra domanda interna."

C’est cette opportunité qui doit être saisie par la Tunisie pour tenter de sauver les meubles d’une économie nationale paralysée.


" Una semplice proposta .."

Ma, alla fin fine, la soluzione é semplice...

Anziché importare l'olio GREZZO chi vuole lo importerà confezionato.
Il che significa in bottiglia, in lattina, in confezioni atte alla VENDITA AL DETTAGLIO.

A questo punto, ovviamente, le confezioni saranno etichettate con il nome del produttore e con tutte le specifiche richieste dalla Comunità Europea. Il che dovrebbe essere ovvio, visto che é stata proprio la comunità europea a favorire la Tunisia.

Altrettanto ovviamente il prodotto contenuto dovrà essere chimicamente conforme alle prescrizioni europee ed a quanto dichiarato dal produttore sulla stessa etichetta.

Assidui e frequenti controlli delle autorità ne permetteranno lo sdoganamento e l'importazione.
Se richiesti saranno effettuati i controlli di qualità anche presso il produttore Tunisino:
nulla di strano, già avviene per il pescato tunisino destinato al mercato europeo.

Se richiesto dalla normativa europea il produttore tunisino dovrà avere gli stessi standard di qualità degli impianti, del personale e dei procedimenti attualmente in essere in Italia.

L'olio cosi' confezionato, senza passaggi "strani" in oleifici italiani, verrà proposto in vendita direttamente dalla distribuzione.

Se piace sarà acquistato, se non piace resterà invenduto negli scaffali.

Il rischio sarà dell'importatore e del distributore, cosi' come avviene per l'olio di palma, quello di mais, di girasole, di arachide, di nocciola, di colza, di sansa, etc.

E' vero: sugli scaffali andremo a trovare anche l'olio Tunisino, magari con delle belle etichette con la mezzaluna e la stellina in campo rosso..
Ed, ovviamente , un bel " Prodotto in Tunisia" scritto in un italiano corretto e senza errori od omissioni.

Quando lo vedremo ci ricorderemo di Hammamet e della Mogherini.. e magari ci condiremo pure l'insalata..

( Giorgio Comerio )


- Torna alla Prima Pagina - Back to the Front Page -

Condividi su Facebook -

- I contatti di oggi - Today contacts -

- Giorgio Comerio -

I lettori di questa pagina sono:


WOP!WEB Servizi per siti web... GRATIS!