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ref:topbtw-2670.html/ 20 Ottobre 2020/A


FRANCIA


In memoria di un professore...

À la mémoire de Samuel Paty, professeur.


Le professeur d’histoire de Conflans-Sainte-Honorine a été victime d’une cabale.


Analyse


Parigi

Osons la laïcité, osons la République

Vendredi 16 octobre, Samuel Paty, professeur, a été décapité parce qu’il enseignait.

Réduire cet assassinat à un crime revient à esquiver le caractère politique de la visée hégémonique qu’il véhicule.

Car cette atrocité se présente comme une exécution menée au nom d’un ordre supérieur qui devrait supplanter non seulement les lois de l’association politique, mais aussi tout rapport autonome à la connaissance, à la pensée.

Elle révèle aussi que la guerre menée contre la République a dépassé la période des tests politiques, puis celle des commandos organisés terrorisant la société civile, pour atteindre un niveau alarmant de diffusion.

En étendant les poches d’aisance où il se meut « comme un poisson dans l’eau », le terrorisme islamiste contamine le corps social et menace de le submerger.

Osons la laïcité, osons la République

Si l’école est laïque, ce n’est pas seulement comme institution et parce qu’elle est un organe du dispositif républicain, c’est aussi parce qu’elle tire (ou devrait tirer) son autorité de la constitution des savoirs, laquelle échappe à toute transcendance, à toute imposition d’une parole ou d’un livre unique, et ne peut se construire qu’avec des esprits en dialogue.

Voilà ce que tout professeur est chargé de travailler et de défendre, non pas dans la célébration d’un « vivre-ensemble » incantatoire et abstrait, mais avec et par le segment du savoir qu’il maîtrise et qu’on n’ose plus appeler « discipline ».

Le sanctuaire de l’école en difficulté

Installer chaque esprit dans ce dialogue fructueux et inquiet qui a pour condition première le dépaysement, la distance avec soi-même, voilà ce que faisait Samuel Paty, professeur.

Il aurait dû pouvoir le faire normalement, en expliquant, en illustrant, en argumentant dans une ambiance de sérénité assurée par l’institution :
en somme en professant, protégé des pressions et mettant de ce fait ses élèves, avec lui, à l’abri du tourbillon social.

Mais, comme des milliers de professeurs aujourd’hui et depuis bien des années, il le faisait malgré, contre les assauts qui renvoient sans cesse l’école à son extérieur, il le faisait en dépit des pressions qui, au prétexte de mettre les élèves (et les parents) au centre du dispositif scolaire, l’assujettissent à la férocité et à la fluctuation des demandes sociales.

Ce qui devrait être un travail serein et somme toute ordinaire est devenu un acte d’héroïsme.

Samuel Paty a été assassiné et décapité pour avoir exercé sa fonction, parce qu’il enseignait :
c’est en sa personne le professeur qui a été massacré.

Par cette atrocité, sommation est faite à tous les professeurs d’enseigner et de vivre sous le régime de la crainte.

Des groupes qui encouragent ces manœuvres d’intimidation à sévir au sein même de l’école s’engouffrent dans la brèche ouverte il y a maintenant trente ans, laquelle s’acharne à assujettir l’école aux injonctions sociales.

On ne voit que trop à quelles extrémités celles-ci peuvent se porter.

Non l’école n’est pas faite pour « la société » telle qu’elle est.

Sa visée est autre :
permettre à chacun, en s’appropriant les savoirs formés par l’humaine encyclopédie, de construire sa propre liberté, dont dépend celle de la cité.

Il faut cesser de convoquer les professeurs à leur propre abaissement.

Réinstaurer l’école dans sa mission de transmission des savoirs et protéger ceux qui la mettent en œuvre, voilà ce qu’on attend d’une politique républicaine.

Sans cet élargissement qui appelle une politique scolaire exigeante et durable, l’hommage national qui doit être rendu à la personne martyrisée de Samuel Paty restera ponctuel.

Pas exactement un loup solitaire

Il est faux de dire que l’auteur de cet assassinat était un « solitaire », comme s’il fallait éviter de dire qu’il s’agit d’un acte de guerre.

Un homme isolé n’est pas nécessairement un « solitaire ».

En l’occurrence il se nourrit au fast food bien garni des exhortations, imprécations, intimidations et autres menaces qui, diffusées sur internet et dans certaines mosquées, partout étalées, complaisamment relayées, font de chaque assassin se réclamant de la cause islamiste un vengeur héroïque.

Il y a bien longtemps que cette guerre a commencé.

Elle a posé un jalon dès 1989, en s’attaquant déjà à la laïcité de l’école républicaine.

Elle a ensuite dépassé la période des tests politico-juridiques, puis celle des commandos organisés terrorisant la société civile à coups meurtriers de Kalashnikov pour atteindre aujourd’hui un niveau d’extension tel qu’aucune parcelle de la société ne peut assurer qu’elle est à l’abri de sa présence et de sa menace.

Pratiquant avec virtuosité le retournement victimaire et la culpabilisation à l’« islamophobie », convertissant l’accusation impertinente de « blasphème » en pleurnicherie des « sensibilités offensées », tissant ses liens avec le « décolonialisme » et le néo-racisme, la forme idéologique de cette guerre gangrène l’université et se diffuse dans la société civile.

En étendant les poches d’aisance où il se meut « comme un poisson dans l’eau », le terrorisme islamiste contamine le corps social et menace de le submerger.

Un ordre moral féroce s’installe par accoutumance à tel point qu’il devient « normal » et « compréhensible » pour un homme de songer à en assassiner un autre pour avoir osé une opinion contraire à une parole prétendue absolue, qu’il devient « normal » et « compréhensible » pour un groupe d’appeler à la vengeance.

La banalisation des marqueurs religieux s’étend et prétend non pas seulement à la liberté pour elle-même, mais au silence de toute critique et de toute désapprobation la concernant.

Et il se trouve de bonnes âmes pour comprendre, excuser et encourager cette abstention.

L’appel au « respect de l’autre » est-il à ce point nourri de haine de soi qu’il doive prendre la forme d’une autocensure s’interdisant toute critique publique ?

Est-il à ce point méprisant et paternaliste à l’égard de ceux qu’il prétend prendre sous son aile qu’il se croie obligé de leur épargner cette critique ?

Est-il à ce point retors qu’il faille en son nom faire fonctionner la liberté d’expression à sens unique ?

Cessons de regarder ailleurs

Le sursaut nécessaire n’appartient pas qu’au politique :
devant l’infusion sociale qui répand et banalise le totalitarisme islamiste, les nécessaires mesures politiques, juridiques et judiciaires qui sont appelées aujourd’hui de toutes parts, si fermes soient-elles, seront sans effet sans un mouvement civil issu des citoyens eux-mêmes.

Cessons de courber l’échine ou de regarder ailleurs devant la culpabilisation, devant l’insolence et la violence du « République bashing » qui convertit la haine du colonialisme en haine de la République, qui confond universalisme et uniformisation, qui est prêt à sacrifier les individus sur l’autel antique des communautés et des ethnies, qui fétichise les appartenances et ne voit pas que sans la liberté de non-appartenance, il n’est pas d’appartenance valide.

Aucun régime n’a été aussi libérateur que le régime laïque, aucune religion placée en position d’autorité politique ou ayant l’oreille complaisante de cette autorité n’a produit autant de libertés :
osons la laïcité, osons la République. « Il nous faut reconquérir tout ce que la République a laissé faire ».


Courtesy by: Catherine Kintzler


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