Fricassea di pollo e fricassea delle Libertà di stampa..
La fricassea (dal francese fricassée /) è un termine generico utilizzato per descrivere una varietà di piatti stufati.
La carne è tagliata a pezzetti e stufata in pentola fino a formare una salsa, poi addensata con burro o panna.
La fricassea greca è fatta di maiale, e di solito contiene lattuga o erbe selvatiche.
La fricassea Tunisina è stata realizzata con una varietà di regolamenti e di leggine che permettono di tagliare a
pezzi la libertà di stampa e, nella versione più popolare, la libertà di radio e televisioni.
Subito dopo la rivoluzione del Gennaio 2011 la maggioranza dei giovani tunisini se era messo a trasmettere notiziari radio,
a realizzare trasmissioni, finalmente libere, che descrivevano la realtà locale, i problemi della gente.
Un passo breve ma fatale..
Nasce così la HAICA, una istituzione che controlla il "buon uso" dei mezzi di informazione.
Ed ecco fioccare le multe per i più disobbedienti.. e per i più recalcitranti..
L'ultimo caso:
In genere è fatto con pollame, ma sono possibili preparazioni con altre carni bianche.
Spesso include verdure o altri ingredienti.
La salsa in questo caso viene addensata con dell'uovo sbattuto appena prima di servirla.
Dalle prime radio libere alle televisioni libere il passo è stato breve.
HAICA , ovvero "Haute Autorité Indipendente de la Comminication Audivisuelle"..altisonante sigla per un'organo sanzionatorio, punitivo e di controllo ..
La comunicazione deve essere "eticamente corretta" ed in linea con il pensiero islamizzante del momento.
E quindi messe a tacere le trasmissioni più critiche, al bando ironia e satira, ed infine alla larga dai "tabù " più religiosi.
l'auto censura di un episodio televisivo - il solito polpettone - dove si parla di omosessualità.
Argomento "proibito" come tanti altri..
Insomma , anche se non ancora pesantemente censurata e controllata, l'informazione Tunisina è sempre di
più invischiata in leggine ed in regolamenti restrittivi e punitivi.
Al Hiwar Attounsi censure un épisode de Andi Mankollek ...
de sa protection et de sa transmission, fait l'objet de l'article 42 de la nouvelle Constitution), ....
La chaîne Al Hiwar Attounsi a annoncé la diffusion d'un épisode du programme Andi Mankollek, dans la soirée
du vendredi 22 avril 2016, qui portait sur la vie et les difficultés au quotidien d'un jeune homosexuel tunisien.
Un sujet de société, à l'actualité ces derniers temps, mais considéré comme "un tabou" par une partie de l'opinion publique.
Cependant, à la grande surprise des téléspectateurs, une partie de l'émission n'a pas été diffusée, hier soir comme prévu,
et la chaîne a préféré censurer le passage de l'invité homosexuel.
On rappellera que, suite à la publication du trailer de l'émission, une campagne de critiques virulentes a
ciblé la chaîne sur les réseaux sociaux la qualifiant de "porte-parole des ennemis de la religion".
En février 2012, Samir Dilou, ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitoire,
annonce qu'il soutient une interdiction du magazine homosexuel Gayday.
Dans une émission de télévision, il caractérise le magazine comme un dépassement des limites
de la liberté de parole, car il enfreint " les limites posées par la religion et la tradition "78.
Mi-février 2012, l'éditeur Nasreddine Ben Saïda et deux journalistes du journal Attounissia sont provisoirement
détenus après que leur journal a reproduit une photo du footballeur Sami Khedira et de sa compagne.
Après la publication, des collaborateurs du journal reçoivent des menaces de mort de la part d'islamistes.
En mars, un tribunal condamne Ben Saïda à une amende de 1000 dinars tunisiens (environ 500 euros) pour cette
publication et décide que tous les exemplaires encore existants de ce numéro du journal doivent être détruits.
Fin mars, deux hommes sont condamnés chacun à sept ans et demi de prison parce qu'ils ont publiés sur leur page Facebook des
caricatures représentant le prophète Mahomet.
La Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), une instance créée après la révolution
de 2011, décide de retirer une vidéo diffusée par un certain nombre de chaînes de télévision ;
la vidéo est diffusée en premier lieu sur la page Facebook du ministère de l'Intérieur et montre les
présumés assassins d'un policier avouant leur crime.
Pour la HAICA, il s'agit d'une atteinte à la présomption d'innocence dont bénéficient encore les suspects.
Une partie de l'émission Labès du 17 janvier 2014 est censurée parce qu'elle comporte les aveux d'un agent de police,
ancien tortionnaire, qui parle de la torture et de la maltraitance exercée au sein du ministère de l'Intérieur à l'époque de Ben Ali.
Le 19 juillet 2014, le gouvernement ferme Nour FM et Al Insen TV, tous deux basés à Mahdia, pour lutter contre l'extrémisme religieux.
Pour mieux observer les restrictions subsistantes à la liberté de la presse en Tunisie,
l'organisation Reporters sans frontières ouvre en octobre 2011 un bureau à Tunis.
Dans une lettre ouverte au gouvernement tunisien, l'organisation se plaint pour le premier anniversaire de
la révolution de répressions allant à nouveau croissant contre les journalistes, et en partie de structures
toujours subsistantes de l'ancien régime.
Elle aborde aussi la menace contre la liberté de la presse et la liberté d'opinion représentée par les islamistes.
Reporters sans frontières rend aussi publiques une série d'atteintes à
la liberté de la presse et à la liberté d'opinion et des attaques contre des journalistes.
C'est ainsi qu'en janvier 2012, deux journalistes qui accompagnent une manifestation d'employés de lycée
sont attaquées par les forces de sécurité.
Les mois précédents, de tels incidents avaient déjà eu lieu, la plupart du temps avec la participation
de forces de sécurité en civil.
Parfois, ce sont de groupes plus importants de journalistes internationaux qui sont attaqués.
Dans une autre cas d'atteinte à la liberté de la presse, la diffusion de deux hebdomadaires français
est empêchée parce qu'il montrent une image de Mahomet.
La nomination de nombreux dirigeants de médias d'État sous l'influence du gouvernement, au début de 2012, contribue au mécontentement.
En fin de compte, malgré les restrictions et les attaques isolées, la situation s'est nettement améliorée.
Les instruments de la censure gouvernementale ont été majoritairement supprimés,
des structures isolées de l'ancien gouvernement sous Ben Ali sont cependant encore reconnaissables.
Des réformes législatives ont contribué à une meilleure protection juridique de la liberté d'opinion et de la liberté de la presse.
Il est largement possible de faire une couverture médiatique indépendante, sans influence gouvernementale, et cela se développe encore.